1930 - 1950 Des commerces animent le bourg

« C'était vraiment un bonheur d'habiter Talant. Il y avait beaucoup de vie dans le vieux village alors qu'actuellement il n'y a plus d'activités, plus de commerces... Tout est concentré au Belvédère. Quand j'étais jeune, mes parents étaient boulangers ; c'était une des activités principales du village. Il y avait aussi une épicerie, un bureau de poste... C'était une ville où il y avait tout le confort pour vivre. » Michel BERNARD




En 1933, Talant compte 896 habitants. La rue Notre-Dame est la plus commerçante : la boulangerie - épicerie de Marcel et Marie-Augustine Bernard (où les bocaux de bonbons font saliver les enfants...),
l'épicerie d'Auguste et Germaine Mathiot (dans l'actuelle maison Alix de Vergy), deux cafés, celui de Jules et Henriette Mohr et celui d'Emile et Marie Guenot. Dans ces cafés, on boit, on discute, on
échange des nouvelles, on danse. Les couples dijonnais y organisent leurs repas de noces : Talant, c'est la campagne !




Un boucher ouvre sa boutique deux fois par semaine : il vient de Fontaine-lès-Dijon. Trois autres cafés sont ouverts : deux route de Plombières (celui de Jeanne Berthaux et celui de Xavier Nicod), un
autre aux Retraits, celui de Marie Rouvenaz (actuel restaurant des Acacias).

Un coiffeur et une coiffeuse exercent dans leurs propres domiciles. En 1936, Talant compte également deux cordonniers, une couturière, deux maçons, un menuisier, deux plâtriers-peintres, un serrurier, un agent d'assurances, une entreprise de goudronnage (Lahaye), deux entreprises de travaux publics...

Progrès oblige, un carrossier, Jean Schwartz, ouvre un atelier à l'angle du boulevard de Troyes et de la rue Herriot. Dans le mur de l'actuelle mairie, d'anciennes boîtes aux lettres rappellent que le bureau de poste se trouvait rue Vannerie.




La place accueille les marchés.




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