1930 - 1950 Les fêtes : des événements majeurs

« Pour la fête patronale, mon père faisait des brioches et des brioches ; déjà une semaine avant il commençait parce que c'était la grande fête, tout le monde achetait des brioches, il y en avait des quantités. »     Claude DE HAESE

On parle de 110 douzaines d’œufs ! Le dernier dimanche d'août, pour la fête paroissiale, le bourg accueille des manèges (cri-cris, chevaux de bois...), un bal monté, des buvettes... On fait jouer les limonaires, les terrasses des cafés sont bondées. Des bagarres opposent souvent gars de Talant et de Plombières.

Le 14 juillet, les hommes jouent aux quilles sur deux pistes ; les femmes ont des jeux spécialement pour elles, où elles peuvent gagner des objets de ménage, un kilo de sucre, de la nourriture... Aux filles, on bande les yeux ; elles doivent couper des ficelles au hasard avec des ciseaux et gagnent le lot qui y est accroché.

Le 11 novembre, on se rassemble autour du monument aux morts, situé sur la place Notre-Dame ; chaque nom de Talantais mort à la guerre est appelé et les enfants des écoles répondent : « Mort pour la France. »




A la mi-carême, les garçons collectent des sarments chez les vignerons, les entassent sur le plateau. Le soir, les Talantais se rassemblent, masqués, déguisés, devant le feu de joie (la foulère).

Dans la nuit du 30 avril au 1er mai, les jeunes ramassent dans le village tous les objets qui traînent dans les rues et les entassent sur la place de l'église. Ils vont aussi cueillir des branches et accrochent
ces « mais » aux maisons où il y a des filles à marier ; « mais » fanés, fleuris, de tel ou tel arbre, chaque branche est un message. Ces expéditions se terminent tard, dans les cafés...

Chaque année, les conscrits quêtent du vin et quelques pièces, de maison en maison.





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