1930 - 1950 Une activité agricole très présente

« Il y avait des gens qui faisaient de la culture ; toutes ces activités ont continué dans les années 60, 70. Elles ont disparu à peu près toutes en même temps. Il y avait des vignerons. On faisait des fruits rouges, des cerises, des fraises, des framboises... (…) Beaucoup élevaient le cochon, des basses-cours. (…) C'était de la petite agriculture ; beaucoup de gens vivaient comme ça, elle était la moitié de leur activité : ils travaillaient en ville et puis ils rentraient  le soir s'occuper de leur champ, cela ne leur suffisait pas. » Gilbert MENUT


Dans les années 30, la population augmente : environ 900 habitants en 1931, 1186 en 1936. Les nouveaux habitants viennent de toute la Côte d'Or mais aussi de l'étranger (Italie, Suisse, Russie, Pologne...). Venus pour travailler à Dijon, ils s'installent dans des constructions neuves entre le bourg et Dijon. Ce sont surtout des employés de commerce, de banque, de maison, du chemin de fer, des petits fonctionnaires.




Le bourg, lui, conserve une tradition agricole qui occupe un tiers de la population. En 1933, sur les 350 hectares de terres disponibles, 87 sont consacrés aux céréales (blé, avoine, orge, seigle...). On cultive également des pommes de terre, des betteraves fourragères. 




En 1935, le bourg compte 24 chevaux, 30 vaches laitières, 4 ânes, 64 porcs, 12 chèvres (dont un troupeau appartenant à la commune).




La vigne recule en raison de la crise du phylloxera, mais 46 hectares de vignes sont encore vendangés et vinifiés. L'alambic transforme une part de la récolte en marc.




Les vergers produisent, en 1935, 30 tonnes de cerises, 4 tonnes de pêches, 4 tonnes de framboises, 700 kg de cassis, 600 kg de groseilles, 200 kg de noix.

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