1930-1950 Une enfance sans consoles mais en liberté

« Avec mes frères, on était beaucoup dehors, on allait jouer sur le plateau sans danger, alors que maintenant, les parents ne laisseraient pas leurs enfants aller jouer tout seuls. On allait jouer aussi dans les friches. Avec mon amie Claude, on jouait beaucoup dans la rue, à côté de la boulangerie de ses parents ; sa mère nous donnait du chocolat et on se faisait une petite table avec des pierres, on balayait avec nos doigts. Ce n'était pas toujours bien hygiénique mais on n'a pas été malheureux pour autant »            Renée THEURELLE




La plupart des femmes travaillent à la maison et s'occupent des enfants. Ils vont à l'école et, le jeudi, ils sont libres de se promener dans un bourg sans voitures. Ils font du vélo, du tricycle ; les rues ne sont pas goudronnées.

 


Les filles jouent à la dînette, à la poupée, au cerceau. Les petits restent dans le bourg mais les plus grands partent à l'aventure dans les innombrables chemins qui traversent friches, champs et vergers.
L'été, les enfants vont se baigner dans l'eau froide de l'Ouche, aux Seize-Vannes, et dans l'eau plus chaude du canal. Le lac Kir n'existe pas encore.




Pendant l' hiver, plus froid qu'aujourd'hui, ils attendent la neige pour s'élancer dans la Vieille Montée, à plat ventre sur leur luge; ils dévalent ensuite le pré du Catry et, dans le même élan, traversent la route de Troyes. Pas de clôtures pour les arrêter et peu de circulation, heureusement !

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